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comment debord, ou comment enflammer le Club Soda

Le 3 novembre dernier, le groupe montréalais comment debord s’est produit sur les planches du mythique Club Soda dans le cadre de la 36e édition du festival Coup de cœur francophone. Le septuor, dont le deuxième album Monde autour connaît un grand succès, a assuré une performance à la fois disco et acoustique. Retour sur cette soirée mémorable qui en a charmé plusieurs.



Avant l’entrée en scène du groupe, une fébrilité habite la foule du Club Soda. Le public se prépare à danser et les attentes sont immenses. En première partie, la performance de Thaïs offre une pop entrainante qui s’amalgame très bien avec sa présence dynamique.




Une énergie tenace

Comment debord fait son entrée en scène et débute par un duo de percussions endiablé, qui met le feu aux planches instantanément. Au travers de son solo énergique, le batteur Olivier Cousineau perd sa casquette dans son entrain. Lisandre Bourdages assure aux congas et crée des rythmes efficaces tout en gardant une énergie décontractée.


La foule est comblée et applaudit pendant que les cinq derniers membres du groupe montent sur scène. Rémi Gauvin, chanteur et guitariste, salue le public et le septuor débute la chanson Chandail principal, tirée de leur premier album.


Après les premières chansons, Rémi Gauvin présente le groupe et sort une feuille de sa poche de jeans. « C’est pour mieux vous connaître », explique le chanteur en répondant aux rires qui se multiplient lors de la première question. « Par applaudissements, qui a déjà fumé un joint de pot ? » demande Gauvin avec un sourire en coin. Tout compte fait, l’ensemble de la salle applaudit.


L’union fait la force

Outre la musique entrainante, comment debord sait rassembler le public lors de chansons acoustiques. Avec la chanson tu penses-tu, les sept membres se retrouvent en cercle devant un microphone et demandent (très poliment) à l'auditoire « de se taire » pour bien écouter l’introduction à la guimbarde. Tout de suite, une atmosphère digne d’un feu de camp s’installe et le Club Soda chante en chœur les paroles de la chanson.


La chimie éclatante du septuor aspire la foule dans son univers. La même énergie s’observe autant sur scène que dans la salle : tout le monde chante, tape du pied et s’enlace entre ami·es.


Outre le rock à textes de Rémi Gauvin, la guitare de Karolane Carbonneau représente une force incontestée de comment debord. Dans l’industrie québécoise, les femmes guitaristes manquent de visibilité, et Carbonneau défie tous les stéréotypes du boy’s club musical. Ses riffs sont décontractés, vivifiants et très inspirants.



Certainement, il ne faut pas oublier les autres membres du groupe. Alex Guimond en a mis plein la vue avec sa voix soul sur Bay window et Willis Pride était flamboyant au clavier et au chant, surtout lors de la chanson tranquillement pas vite. Finalement, le bassiste Étienne Dextraze-Monast a reproduit avec brio le son disco des années 70.


Nul besoin de le confirmer : les attentes du public ont été comblées. Il est rare d'assister à un concert de qualité mélangeant rock disco et chanson acoustique à la guimbarde. Jeunes et moins jeunes se rassemblent au travers de la musique de comment debord qui, sans aucun doute, crée des souvenirs mémorables.



Crédits photos : Camille Gonzalez

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