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Les 5 à 7 musicaux : un partage de passion

Trois étudiant·es du Baccalauréat en musique à l’UQAM joignent leur talent respectif pour offrir à la ville un sympathique 5 à 7 en musique au Salon urbain de la Place des Arts. 


Crédits photo: Laurine Fiandino
Crédits photo: Laurine Fiandino

Dans la petite salle à l’éclairage rosé, tout le monde est captivé par les notes flottantes s’échappant des instruments. Les trois interprètes commencent leur représentation en offrant au public une composition au rythme latin et à l’air rêveur. 


Une base de contrebasse, une mélodie au violon et un solo de guitare : tout y est pour transporter l’auditoire dans un autre monde.


Dénicher le talent 


Comme l’explique l’assistante de production à la Place des Arts, Charlie Cohen, le but de l’expérience est de collaborer avec les différentes universités de Montréal afin de donner une visibilité aux étudiant·es de musique tout en proposant un événement gratuit. La Faculté de musique des universités participantes sélectionne les artistes qui se produiront.

Pour cette édition, les élu·es sont trois étudiant·es dévoué·es à leur art. Adéline Gagné interprète les mélodies au violon, Jules Minville l’accompagne à la guitare et Jérôme Légaré donne le rythme avec sa contrebasse. Bien que le trio fréquente les mêmes cours, cette représentation était sa première ensemble.  

Le guitariste, Jules Minville, révèle que la sélection des pièces fut simple. « On joue ce qu’on aime », lâche-t-il. Le groupe présente donc un mélange de morceaux jazz français et québécois, parsemés d’exceptions américaines, belges ou encore italiennes. Preuve à l’appui, la bande travaille à la sauce latine la pièce classique Czardas de Vittori Monti.


Un répertoire riche


Lors de la soirée, l’union interprète Options, une pièce écrite par le trio de musiciens jazz Alain Caron, Jean-Marie Ecay et Didier Lockwood. Les trois universitaires se lancent dans une série de notes entraînantes, faisant secouer quelques pieds parmi le public. Emporté·es dans une frénésie, le violon et la guitare offrent même un duo joué en pizzicato.


Impossible de ne pas être frappé·e par la prestance d’Adéline, Jules et Jérôme. La violoniste et le contrebassiste conservent un air concentré. Les deux regardent leur partition, gardent le rythme avec leur tête et bougent les doigts à toute vitesse. Le guitariste, lui, ferme les yeux et balance tout son corps, habité par la musique qu’il joue.


Deux heures et dix-sept pièces plus tard, une salve d’applaudissements salue les trois jeunes artistes. C’est avec le sourire que les musicien·nes acceptent de parler à quelques curieux pour partager leur expérience musicale.


Ce qui est certain, c’est que le groupe est prêt à recommencer l’expérience le lendemain pour transmettre sa passion avec le public montréalais.


Deux autres séries de prestations auront lieu plus tard en hiver : l’une avec l’Université Concordia du 29 au 31 janvier 2026 et l’autre avec l’Université de Montréal du 5 au 7 février 2026.


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