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La table est mise pour Le déjeuner de Simon Boisseau

Simon Boisseau est un musicien originaire de la Rive-Sud de Montréal. Évoluant au sein du groupe Barber for The Queen depuis quelques années, le claviériste se lance officiellement dans une carrière solo avec Le déjeuner, un opus néo-classique paru sous l’étiquette de Bravo Musique, le 24 mars dernier.

Le déjeuner, c’est un album qui s’inscrit dans l’intimité. Non seulement dans l’intimité de Simon, mais aussi dans celle de l’audience. Évoluant entre nostalgie, souvenirs et introspection, le projet exprime le quotidien dans toute sa complexité à travers une simplicité rassurante. Chaque pièce permet d'explorer de manière subjective un aspect distinct de la réalité de l’expérience humaine jour après jour. C’est d’ailleurs le désir du compositeur à travers sa vision artistique: «Chacune et chacun ressentira quelque chose de différent, c’est pour ça que je fais de la musique».


L’opus débute avec le monoplage «Fuir», sorti préalablement le 3 février dernier dans le cadre de la promotion du lancement. Cette pièce met en place les fondations de l’album dans une approche dynamique, teintée de mélancolie, mais aussi d’une forme d’espoir. Le morceau met la table pour accueillir les autres chansons avec brio.


La composition de «Au parc du ruisseau» amène un autre moment fort avec sa mélodie paisible, relaxante et méditative, avec des enregistrements de crépitements de feu et de criquets en trame de fond. S’ensuit «Saule», une pièce qui prend le temps d’exister et de s’exprimer à travers une lenteur et une progression prudente. Ce n’est qu’à partir de la moitié de la chanson que se développe une intensité accentuée, sans pour autant dénaturer son approche douce.


Cinquième titre de Le déjeuner, la chanson éponyme de l’album est un morceau tendre et matinal. Son écoute rappelle la sensation des rayons du soleil qui traversent la fenêtre de la cuisine, un réveil printanier. Le son d’une machine à café rappelle les enregistrements organiques intégrés dans «Saule». Finalement, Le déjeuner se conclut allègrement avec «Adieu les vagues», qui annonce la conclusion d’un voyage et le début d’une suite encore inconnue. Si l’audience se retrouve comblée d’avoir vécu cette épopée musicale, elle demeure avide d’une perpétuelle continuité.


En parallèle de l’album, Simon a collaboré avec la réalisatrice Marguerite Bouchard et le directeur photo William Tétrault, qui ont réussi à matérialiser, sous forme de court-métrage musical, toutes ses intentions derrière le projet. Pour l’artiste, l’idée de cette transposition visuelle était évidente: «C’est une image qui vient se déposer par rapport à la trame. C’est une symbolique pour moi, mais ça devient quelque chose de personnel pour tout le monde qui écoute aussi.» C’est dans cette vision multi-interprétative que le film, d’une durée d’environ trente minutes, encapsule ce que Simon a envie de partager aux gens qui veulent bien prêter leurs oreilles à sa musique.


C’est dans une optique d’espoir et d’intemporalité que Simon Boisseau entrevoit la pérennité de son projet: « Une vague instrumentale n’a pas de péremption». L’artiste pense faire évoluer son projet musical à travers divers concerts dans un futur rapproché. Outre cela, le mot d’ordre reste le même: continuer d’explorer les possibilités de la musique, autant à travers sa carrière solo que par son implication au sein de Barber for the Queen.


Artiste de la pochette : Édouard Abrieu

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