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Igloofest: sous la tuque de Thomas


Crédit photo: Vivien Gaumand


Notre rédacteur Thomas Litalien, un gars qui n’a pas peur du froid, était dans l’équipe de l’entretien lors de l’Igloofest, grande fiesta hivernale qui a lieu chaque année au coeur du Vieux-Port de Montréal. Il a préparé pour Le Culte un petit compte rendu de son aventure de cet hiver. Il veut vous rappeler que l’Igloofest, c’est tout simplement malade!

L’endroit fluorescent qui revigore le Vieux-Port hivernal

Comment donner une ambiance chaleureuse à un environnement hostile? C’est en utilisant des couleurs éclectiques, qui rassemblent des dizaines de milliers de gens pendant le temps de l’année où le sofa devient d’un confort inégalable: Igloofest.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les couleurs fluorescentes qui auront illuminé le Vieux-Port de Montréal les fins de semaine du 16 janvier au 8 février ne sont pas apparues comme par magie. Beaucoup de gens travaillent pour mettre sur pied un tel événement où des festivaliers fous viennent se «réchauffer» à moins quinze degrés!  On y rencontre des gens qui se déshabillent pour prendre une simple photo, ou d’autres qui forment une équipe du tonnerre en vêtant des costumes conceptuels, du genre  Les Power Rangers,

La démarche à suivre

Tu prends le métro, tu sors à la station Champ-de-Mars. Tu passes dans le court souterrain qui mène à une légère côte, laquelle tu montes. En haut, c’est à droite, puis à gauche, ça capte l’œil. Vers cinq heures environ, puisque c’est l’hiver et qu’il fait noir, ça se remarque; une lueur mauve au loin. C’est le site de l’Igloofest, coloré.

Ce sont des tas d’employés qui s’exercent pendant des tas d’heures à monter des scènes, des roulottes, des patinoires et des projections d’Arnold Schwarzenegger qui danse avec des chats. Ce qui est merveilleux chez ces personnes, c’est qu’il n’y a pas vraiment de barrière. N’importe qui se dit «bon matin», à n’importe quelle heure du jour, peu importe la personne. C’est un monde sympathique qui, grâce à de nouvelles faces, permet l’extension d’un cercle d’amis à un niveau stratosphérique!

Igloofest, c’est la seule et unique place du genre où on peut aller dans un show de musique électronique dans un froid absurde en n’ayant pas peur des jugements. Est-ce bien là la réalité? Ou n’est-ce qu’une fantaisie?


On peut apercevoir Thomas à droite, à l’avant-plan de la photo. Crédit photo: Charles Amyot-Hallé


Les guerriers du froid

C’est important de rappeler l’existence du meilleur ennemi de l’homme : la température. Le froid, la neige, ça ne se prévoit pas aussi longtemps d’avance. Bref, l’équipe de l’Igloofest est prête à tout. Le monde de l’événementiel n’a rien d’une science exacte, c’est dans ça que réside toute sa beauté. Souvent, on demande à l’équipe de production d’exercer des manœuvres ad hoc, sur-le-champ et dans des températures parfois clémentes, mais souvent insupportables.

Le secret, qui résume l’incroyable aventure que représente cette compagnie, et qui ne se produit nulle part ailleurs, c’est aussi simple que la bière. Après une soirée remplie de vibrations et de vrombissements (d’exténuations, quoi!), on nous récompense avec la fameuse « bière de fin de shift ». Aucun autre endroit ne peut égaler le rassemblement parfait que crée ce simple geste.

Ces guerriers sont là parce qu’il y a quelque chose de spécial, d’extra diégétique, d’inexplicable. L’endroit est unique et seuls des gens un peu à côté de la plaque peuvent y survivre. Nous sommes fêlés, après tout.

La section anecdotique

On rencontre des gens colorés dans un tel endroit, certains réussissent même à déjouer les yeux vigilants de tout le monde et s’infiltrent parmi nous. Un soir, un gaillard s’est fait passer pour un employé à l’entretien, a commencé à jouer dans les conteneurs à déchets et faisait tout ce qui a de normal pour un employé du site; sans en être un. C’est un exemple parmi d’autres qui montre la nature spéciale d’Igloofest. C’est incroyable comment le fait d’avoir à faire à des gens de la sorte permet d’enrichir l’épreuve et de renouveler sans cesse le travail en nous forçant à utiliser notre imagination pour sortir de la routine.

 

Thomas LITALIEN

Journalisme

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