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Journal d’un loup-garou, grandiose émancipation des blessures passées

Photo du rédacteur: Arnaud Perron-BouchardArnaud Perron-Bouchard

Lou-Adriane Cassidy nous offre Journal d’un loup-garou, son troisième album. Un projet intime dans lequel elle s’octroie  une grande liberté de composition. Le Culte était présent lors de son spectacle à grand déploiement au Théâtre Beanfield le 21 février.


Cet album se veut une incursion au cœur de ses envies, de ses peines d’adolescence et de ses failles. Ce journal intime sous forme musicale  permet de voir une parcelle de l’artiste qui était méconnue du public jusqu’à présent. Bien qu’elle expose ses côtés les plus vulnérables, Cassidy reprend le contrôle du fil narratif de ses plus grandes blessures avec ce projet tout en puissance.  


Mention photo: Noémie D. Leclerc

L’intimité d’un album remarquable


La chanson Dis-moi dis-moi dis-moi lance l’album. Celle-ci raconte l’abandon de son père lorsque la chanteuse avait 16 ans. La pièce commence doucement et prend rapidement du rythme pour se transformer en une chanson-phare du projet grâce à ses arrangements riches aux multiples instruments et grâce à son message libérateur. 


On peut également y entendre Ariane, une chanson douce sur sa relation parfois complexe avec son amie musicienne Ariane Roy. Une pièce aux notes de piano suspendues qui aborde la compétition malsaine, mais surtout l’amour et l’admiration qu’elle a pour sa comparse.


Journal d’un loup-garou, chanson-titre de l’album, propose une grande théâtralité que l’on retrouve tout au long du projet. Dans une ambiance intrigante rappelant Thriller de Michael Jackson, Lou-Adriane Cassidy, ses collaborateurs et ses collaboratrices ont construit une chanson mythique relevée par l’intégration d’une marimba à cette mélodie unique. 


Dans 16 ans bientôt 30, la dernière pièce musicale de l’album, l’autrice-compositrice-interprète raconte des souvenirs d’enfance entremêlés avec l’insouciance de l’adolescence.


Journal d’un Loup-Garou est certainement l’un des projets les plus aboutis du Québec depuis longtemps. Ses paroles explicites et les arrangements parfois rock, tantôt disco, en font un projet qui hisse la chanteuse de Québec au sommet du paysage musical québécois. 


Mention photo: Noémie D. Leclerc

Lou-Adriane Cassidy bouleverse le Théâtre Beanfield


C’est un Théâtre Beanfield plein à craquer qui accueille très chaleureusement la chanteuse. Dans un accoutrement brillant qui contraste avec les habits noirs de ses sept musiciens et musiciennes, Lou-Adriane Cassidy fait preuve d'une aisance désarmante sur scène. Elle danse et chante avec la confiance des grandes stars internationales de la pop. 


La scénographie du spectacle est impressionnante. Les musiciens sont répartis sur trois étages et une plate-forme accessible par deux escaliers situés de chaque côté de la scène surplombe les artistes. Moment fort de la soirée : une pleine lune apparaît en haut de la plate-forme lors de la chanson-titre de Journal d’un loup-garou. Lou-Adriane Cassidy monte sur les escaliers avec une démarche bestiale et termine sa performance en hurlant devant la lune. 


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