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Chicout de Chassepareil: l’album qui réchauffe le cœur



Alors que l’automne s’installe et apporte un avant-goût de l’hiver à venir, le groupe saguenéen Chassepareil sort son deuxième album Chicout le 16 octobre, qui saura vous accompagner en douceur dans la transition vers la saison froide.


Johannie Tremblay, Alexandrine Rodrigue, Pascal Gagnon-Gilbert et Pierre-Antoine Tanguay, qui composent le quatuor, nous proposent une œuvre poétique et envoûtante dans un style indie-folk travaillé avec modernité. Chicout nous offre une expérience intime et réconfortante où se mêlent airs de flûte et harmonies vocales exécutées avec charme et subtilité.


Dès la première écoute, on ressent que les paroles sont un élément central de la musique que nous présente Chassepareil. L’accompagnement instrumental fragile sublime le lyrisme de la plume de Johannie Tremblay, parolière du groupe québécois. Le ton d’ensemble est très onirique, mélancolique. On aborde la distance, les départs et les oiseaux, qui semblent représenter la migration des corps et le va-et-vient des relations. Cette valse sentimentale s’ancre dans une nature omniprésente. La forêt, le fleuve, la montagne sont à la fois le théâtre et le public passif de ces échanges entre les cœurs.


On parle aussi de la ville qui nous retient et de la nostalgie des grands espaces. Dans la chanson Lumières, qui aborde un amour urbain pendant les fêtes, la chanteuse évoque les « centres d’achats où se vendent les sapins que l’on veut croire sauvages ». C’est cet appel lointain du calme de la nature qui résonne à travers l’album.


Les sonorités et arrangements réfléchis de chaque chanson font de Chicout une œuvre singulière et unie dans son style. De nombreuses mélodies à la flûte ajoutent un aspect traditionnel mettant l’accent sur ce spleen dépeint dans tout l’album. Les voix se superposent dans des harmonies lumineuses et versatiles qui accompagnent aussi bien les ballades douces aux airs de comptine comme Chicout-Nord, que les sons plus rock comme Après-midi.


On note aussi le mariage entre le synthétiseur et l’harmonica dans Loups, auquel vient s’ajouter, à la fin de la chanson, le son étouffé d’une guitare électrique : c’est un appel à prendre la route, un vent qui souffle un air de liberté dans nos oreilles et un succès assuré pour cet album aux couleurs d’automne.

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